Action sociale : du changement dans les rangs

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Action sociale

 

Ces derniers mois, les services, écoles et structures provinciales d'action sociale - qui comptent pas moins de 2300 agents enseignants et non-enseignants - ont connu pas mal de mouvements. Ce sont de nouveaux responsables qui ont pris leurs fonctions grâce un vent de renouveau et de mobilité. Avec le départ à la retraite de certains agents - saluons d'ailleurs Dominique Callens et Maurice Venturi - les remplacements ont été faits grâce aux forces vives internes. Focus sur Jean-Claude Liévin.

Au sein des sept IMP, grâce à la mobilité interne essentiellement, de nombreux changements marquants ont ponctué ces derniers mois avec pas moins de dix nouveaux arrivants à la coordination à la tête de différents services.

Au milieu de ce mercato, l’arrivée de Jean-Claude Liévin qui remplace Stéphanie Garnier à la coordination générale du Roseau vert : Stéphanie a rejoint l'équipe du Département Handicap de la DGAS. 

Kinésithérapeute spécialisé en ergothérapie (étudiant de l'IPKN, actuelle section de la Haute Ecole Condorcet), il est agent provincial depuis 1999.

"Après un début de carrière à l'IMP Ecole clinique au service résidentiel pour adultes où j'ai travaillé pendant 12 ans, j'ai quitté le monde du handicap pendant 4 ans,» explique-t-il « J'ai travaillé dans le secteur des personnes âgées. D'abord engagé à l'AVIQ, j'ai décroché le Master en santé public et gestion hospitalière et je suis parti travaillé en maison de repos à Molenbeek".

Ayant ensuite choisi la proximité, il a occupé le poste de Directeur de maison de repos pour le CPAS de Mons pendant ces deux dernières années. Il a saisi l'opportunité de revenir à ses premières amours provinciales, en postulant à l'IMP Le Roseau vert.

" C'est assez étonnant car ces dernières années, j'ai travaillé avec une population valide pour qui la situation de handicap apparaît avec le vieillissement. Là, je travaille avec des personnes en situation de handicap mais qui vieillissent. Il y a beaucoup de ponts à faire entre les deux univers car beaucoup de sujets se retrouvent dans les réflexions. La gestion des problématiques que connaissent les bénéficiaires et de certaines pratiques professionnelles est commune. Il y a des ponts à faire entre les bonnes pratiques," conclut-il.