Bientôt un Centre d’expertise pluridisciplinaire à Ath ?

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Suite à la récente annonce d’un projet provincial de Centre d’expertise pluridisciplinaire à Ath regroupant les départements Agrobiosciences et chimie de la Haute Ecole Hainaut/Condorcet, les services agricoles du CREPA/CARAH et les laboratoires de Hainaut Analyses, nous avons fait le point avec Laurent Paternostre, Inspecteur général. Il avance des pistes de nature à rassurer une partie du personnel concerné.

Quel est l’objectif de ce regroupement ?

Il s’inscrit dans le cadre budgétaire difficile de la Province qui souhaite pérenniser, mutualiser et renforcer certaines missions provinciales. L’idée est de créer un pôle en agronomie et en agroalimentaire qui regroupe l’enseignement, le Crepa/Carah actifs dans le domaine de l’agriculture et de l’agronomie au sens large, et des activités de services comme celles de nos laboratoires. Actuellement, l’enseignement à Ath est éclaté sur 3 sites tout comme les activités d’Hainaut Analyses (à Mons, Ath et Charleroi). Charleroi n’est pas impacté par la décision car ses activités sont spécifiques (hors agroalimentaire) mais l’idée est de regrouper les laboratoires de Mons et d'Ath qui sont, eux, actifs dans le domaine de l’environnement, de l’agriculture et l’agroalimentaire. Evidemment, le dossier est conditionné à l’obtention de subsides afin d’atteindre la neutralité budgétaire. Nous pourrions y arriver par la vente des bâtiments de Maffle et de Mons sachant également que le nouveau site sera nettement moins énergivore, ce qui engendrera de réelles économies. 

Un changement important en vue pour une partie du personnel ? 

Oui, clairement. On est bien conscient que le projet entraine des inquiétudes au niveau de certains agents. Tout sera mis en place pour essayer de trouver une solution pour chacun. Des pistes existent comme la constitution de pôles géographiques. Toutes les activités ne doivent pas se trouver d’office sur le même site que les laboratoires. Je pense à la comptabilité, la facturation par exemple. Il y a aussi bien sûr le télétravail et puis on pourrait même imaginer que certains métiers, comme les préleveurs, prennent un véhicule provincial qui se trouverait près de leur domicile pour commencer leur mission à partir de là. Tout ça doit être affiné et intégré. Au cours de l’avancement du projet, on rencontrera les agents pour qui ça pose des problèmes au niveau familial et on avancera au cas par cas. 

Mais le fait de regrouper les activités de laboratoire sur un site commun avec l’enseignement et avec les services agricoles doit permettre aux labos de s’ancrer dans l’avenir provincial et pérenniser nos activités.