A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Haute Ecole Provinciale de Hainaut - Condorcet a annoncé son engagement dans une démarche active et durable de lutte contre les inégalités liées au genre. L'occasion de tirer le portrait d'une femme, Vera Borraccetti, Référente «genre » au Service de Recherche appliquée...

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Comment êtes-vous devenue Référente "genre" ?

Au départ, je suis maître-assistante au département de santé publique où j’ai enseigné dans le cursus des sages-femmes. Après un Master en Sciences de la famille et de la sexualité, j'ai obtenu un certificat d'Université en étude de genre. C'est donc naturellement que j’ai intégré depuis septembre le service des Relations internationales et le service de Recherche appliquée et endossé le rôle de Référente "genre".

En quoi consiste-t-il ? 

Le but, au niveau du service de Recherche appliquée, est d’accompagner les enseignants-chercheurs à intégrer la dimension du genre dans leur projet de recherche mais aussi à terme, de mener des recherches dédiées à la lutte contre les inégalités de genre. Il y a une nécessité de formaliser à travers des structures et des  actions (qui doivront être évaluées et faire l'objet de reporting) une véritable politique institutionnelle en matière d’égalité́ des genres. Nous allons d'ailleurs mettre en place très bientôt ce qu'on appelle un "Gender Equality Plan" (GEP).

Des enseignant.e.s qui ont déjà intégré cette dimension depuis longtemps ?

Absolument ! Nous avons un cursus particulièrement sensible, celui de bachelier sage-femme, puisque les cours tiennent compte de cette dimension de manière pluridisciplinaire et transversale : tout ce qui touche aux droits des femmes, aux violences obstétricales, tout ça est intégré depuis longtemps. Nous avons aussi un groupe de réflexion autour du genre qui date de quelques années, en collaboration avec l’UMons et sous forme de ciné-club.

Il y a une nécessité à mener ce travail de sensibiliation ?

C’est un travail d’inclusion de manière plus large, qui intègre la dimension du genre, la nationalité, le handicap, les inégalités sociales. Cela a aussi été décrit dans les objectifs de développement durable : l’éducation, l’égalité de genre, etc. ça ne concerne pas que les pays en voie de développement, c’est universel. 

Des enseignants sont mis à l'honneur sur vos supports de communication ?

Oui, nous avons choisi de mettre en lumière des enseignants de départements très différents qui ont déjà̀ pris le train en marche en matière de lutte contre les stéréotypes, les violences et les assignations genrées.Vous retrouverez leurs portraits et les prémices du projet sur le site www.condorcet.be et sur nos réseaux sociaux :  

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