L’hippodrome de Ghlin doit demeurer un fleuron de l’enseignement provincial

Il a été question de l'avenir incertain de l’Hippodrome de Ghlin lors des débats du Conseil provincial de ce mardi. L’annonce par la Wallonie de la vente de ses parts dans l’Hippodrome préoccupe les autorités provinciales.

Outre qu’elle y détient des parts, la Province de Hainaut organise sur ce site un enseignement de plein exercice et de promotion sociale particulièrement porteur. Répondant à une question de la Conseillère provinciale Manuella Sénécaut, Pascal Lafosse a regretté le manque de concertation dont fait preuve  le Gouvernement wallon « dans ce dossier hautement stratégique pour notre Province ».

Selon le Député provincial, les chiffres montrent que la valeur économique de l’hippodrome est assurée. Mais la dimension pédagogique est tout aussi importante : « les deux écoles liées aux métiers hippiques, le Centre provincial des Métiers du Cheval et l’Ecole de Maréchalerie de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont reconnues pour l’excellence de leur enseignement et les nombreux débouchés sur le plan professionnel qu’offrent leurs formations. Chaque année, pas moins d’une centaine d’élèves sortent de ces deux écoles avec, très souvent, un emploi à la clef ».

La Province de Hainaut, qui a beaucoup investi dans le développement de ce pôle scolaire, se veut donc particulièrement attentive à la pérennisation des missions d’intérêt général de l’hippodrome au moment où se présente le risque « que ce fleuron passe dans le privé ».

Pour en savoir plus, voyez le reportage du service provincial de communication : 

Conseil provincial 26.01.2021