Se reconvertir, se réorienter avec les Ressources humaines

Notre Province, pour financer les zones de secours et préserver l’emploi, consent à un certain nombre de mesures. Certains services seront supprimés, d’autres verront leurs missions réduites, d’autres encore auront des difficultés à assumer leurs missions sans renforts.

Pour résoudre cette équation compliquée, l’Inspection générale des Ressources humaines, forte de l’expérience de son service de mobilité interne, développe en son sein une cellule de reconversion interne qui sera activée quand un service doit réduire ses activités ou les supprimer.

« Nous nous sommes inspirés d’exemples et de fonctionnement de cellules mises en place dans le secteur privé comme dans des entreprises publiques ou parapubliques. Et bien sûr, nous avons tiré les leçons de l’expérience de notre cellule mobilité », explique Sophie Durieux, Inspectrice générale des Ressources Humaines.

Concrètement, cette Cellule de reconversion interne (CRI) qui n’est pas permanente et s’active en cas de besoin, est constituée autour de James Masson et Cassandra Bonaffini, du service de mobilité interne.

C’est le Collège provincial qui l’active en prononçant la mise en reconversion du personnel d’une institution ou d’un service. Suit alors une procédure précise qui s’appuie à la fois sur une approche collective et des entretiens individuels avec les agents concernés.

Il s’agira alors de bien redéfinir leurs compétences : celles qui sont exploitées dans leurs fonctions actuelles ou d’autres, éventuellement. Avec les agents, l’équipe de la CRI définira les fonctions qu’ils pourraient remplir, prenant en compte leurs contingences personnelles et, surtout, en les plaçant au cœur de cette démarche de reconversion.  Ainsi, des formations pourront être envisagées afin que les agents concernés puissent ouvrir leurs perspectives professionnelles.

L’objectif du projet est de permettre à chacun de se construire un avenir au sein de l’Institution provinciale.