Le sort d’Olivier Vandecasteele mobilise les citoyens et l’ensemble des pouvoirs locaux, dont la Province de Hainaut. A l’unanimité, les groupes politiques du Conseil provincial ont émis une motion exhortant les autorités fédérales à tout mettre en œuvre pour faire libérer le travailleur humanitaire tournaisien en urgence et, dans l’attente, « veiller à la dignité de ses conditions de détention ».

Les élus provinciaux dénoncent dans cette motion un emprisonnement « intervenu dans des conditions déplorables et inhumaines ». Ils pointent également les circonstances de sa condamnation. « Olivier Vandecasteele a été obligé à comparaître devant un tribunal à l’insu des autorités locales belges et de ses avocats iraniens » tandis que« son ‘avocat’ désigné par le tribunal n’a jamais pris la parole pendant le ‘procès’ ». 

Le Conseil provincial considère que « cette injustice, le manque de perspectives pour Olivier Vandecasteele ainsi que ses conditions de détention ont sérieusement altéré sa santé et entamé sa capacité de résistance tant physique que mentale ».

La motion du Conseil provincial est adressée au Gouvernement fédéral, à l’Ambassadeur de Belgique en Iran et à l’Ambassadeur d’Iran en Belgique. 

Cette initiative n’est pas la première prise par la Province de Hainaut dans cette douloureuse affaire. Depuis la mi-janvier, le Collège provincial a autorisé la pose de six bâches en faveur de la libération du Tournaisien, dans sa Ville mais également sur des sites provinciaux de Mons, La Louvière et Charleroi. Un large appel à signer la pétition de #freeoliviervandecasteele a été diffusé sur les réseaux sociaux officiels de la Province ainsi que via des newsletters et affiches au sein de l’ensemble du personnel provincial qui s’est particulièrement ému de la situation.