France Pépin, nouvelle inspectrice générale pour l'Action sociale
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Action socialeElle s'appelle France Pépin et ce n'est pas une inconnue, loin de là ! Elle était déjà responsable du Département de la Personne handicapée à la Province depuis huit ans mais c'est le costume d'Inspectrice générale de la DGAS qu'elle revêtira dès le 1er mai prochain. Le Conseil provincial l'a confirmé ce matin en séance plénière et nous l'avons contactée pour recueillir ses premiers commentaires.
France Pépin; félicitations ! La DGAS, c'est une institution très importante. Que représente-t-elle à l'échelle provinciale ?
C'est la deuxième politique provinciale après l’Enseignement et la Formation.
Elle est composée d'environ 1200 agents non enseignants et 800 enseignants. Ce sont des Instituts Médico-pédagogiques (dont 12 écoles d'Enseignement spécialisé), des Entreprises de travail adapté, des Services d’aide en milieu vie, des Services de santé mentale. C'est aussi Hainaut Seniors et toute la politique de sensibilisation au handicap.
Dans quel contexte prenez-vous vos fonctions ?
Notre secteur a été très impacté par la crise du Covid. Le personnel a besoin de redonner du sens à son travail, retrouver son métier de base après avoir dû s'adapter, voire parfois changer de métier. La sortie de cette crise passe par la motivation à refaire des projets avec les bénéficiaires, à se projeter dans l'avenir et ce, même s'il faut tenir compte d'un contexte budgétaire difficile. Mais, c’est le cadre de travail au départ duquel il nous faudra définir les objectifs et mener les actions.
En parlant de sens, en quoi l'action sociale à l'échelon provincial a-t-elle, selon vous, tout son sens ?
Pour ne prendre qu'un exemple : l’Enseignement spécialisé, qui regroupe des enfants de plusieurs communes, ne pourrait être organisé par certaines d'entre elles, trop petites. La Province est donc le niveau de pouvoir idéal. Il y a une réelle plus-value dans ce cas-ci.
Communiquer, cela semble être votre mot d'ordre. Que ce soit en interne ou vers l'extérieur ?
J'ai envie de transparence et de confiance avec le personnel. Je ressens aussi le besoin de faire partie d’une équipe, d’être un maillon au sein de l'institution provinciale, en lien avec les autres secteurs, mes collègues et la direction générale. Je pense effectivement qu'il faut communiquer et sensibiliser davantage au handicap, le démystifier aux yeux de la population, à commencer par les agents provinciaux eux-mêmes. C’est à partir de là qu’on pourra prétendre à une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société.