Gestion des inondations : notre expertise inspire la Province de Luxembourg
Ce n’est pas la première fois qu’une autre Province wallonne souhaite bénéficier de notre savoir-faire reconnu en matière de lutte contre les inondations. Après les représentants de Namur et Liège, ceux de la Province de Luxembourg et d’IDELUX ont rencontré jeudi les services d’HIT (Hainaut Ingénierie Technique) et en particulier la Cellule Naqia. Des échanges très fructueux.
13 ans d’expérience et une approche globale de la gestion des inondations en Hainaut, voilà ce qui a motivé nos collègues luxembourgeois à voir leurs homologues hainuyers jeudi à Havré.
« C’est effectivement à notre demande que nous nous rencontrons aujourd’hui, précise Pierre Clément, du Service Cours d’eau de la Province de Luxembourg. Nous avons déposé une série de fiches projets à la Région wallonne suite à un appel à projets et avons été sélectionnés. Nous sommes actuellement dans une phase intermédiaire où nous allons devoir faire les démarches auprès des riverains et on sait que la Province de Hainaut est fortement avancée par rapport à la création de Zones d’Immersion Temporaire (ZIT). On a donc eu un partage d’expérience très intéressant ».
« Notre spécificité, ajoute Benjamin Lenglez, directeur du bureau d’études chez HIT, c’est que nous prenons tout en charge, de A à Z : enquêtes auprès des riverains, relevés topographiques, modélisations hydrologique et hydraulique, maître d’œuvre des ouvrages et entretien de ceux-ci et ce, grâce à des budgets dédiés à la prévention des inondations sur l’ensemble du territoire ».
Après une matinée théorique, la délégation luxembourgeoise s’est rendue « sur le terrain » (boueux) de deux ZIT : à Colfontaine et à Soignies où nos collègues ont pu expliquer les contraintes et avantages de ces ouvrages dont l’objectif est de protéger les populations des crues éventuelles.
« On a pu mieux comprendre les différentes étapes pour réaliser ces projets : les contacts avec les riverains, les emprises, les délais liés à l’élaboration de ces projets. Et même si la Province de Luxembourg est plus vallonnée que le Hainaut, le principe reste le même, notamment l’intégration des éléments de biodiversité. On a donc beaucoup à apprendre de nos amis hainuyers ».
