Pour la seconde année déjà, les élèves de l’école fondamentale provinciale René Thône de Marcinelle bénéficient de repas chauds et gratuits tous les midis… Mais ce n’est pas la seule bonne nouvelle car l’école s’est lancée sur tous les fronts pour sensibiliser les enfants à la consommation responsable.
Ayant à nouveau remporté l’appel à projets proposé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Direction est ravie de pouvoir offrir cette opportunité aux élèves en 2023/2024 :
« L’appel à projets vise les repas gratuits mais il faut aussi qu’ils soient d’une haute qualité nutritionnelle, avec des menus basés sur des aliments durables», explique Julie Spiniello, Directrice de l’école. « L’idée est de proposer aux 130 enfants de profiter de repas sains, équilibrés et de qualité, quelles que soient les possibilités financières des proches. »
C’est une diététicienne qui élabore les menus, de manière à varier les propositions dans l’assiette, chaque jour. Et ces repas sont préparés localement, à la cantine de l’école, avec des produits de saison.
Bien que cette initiative soit déjà extrêmement positive et profitable pour les élèves, ce projet éco-responsable ne s’arrête pas là !
« En parallèle, l’école participe aussi au Challenge Good Planet », explique Céline Lobin. « Toute l’année, les enfants participent à des animations autour de l’écologie, du développement durable ou de la consommation responsable. »
Good Planet propose de manger local mais aussi de trier ses déchets, de consommer l’énergie de façon responsable ou encore de préserver l’eau.
« Par exemple, nous sensibilisons les élèves à éviter un maximum les déchets et s’il y en a, à les trier. La gourde est obligatoire, ainsi que la boîte à collations », ajoute Mme Lobin. « D’autre part, nous avons décroché le Prix Propreté de la Ville de Charleroi en 2022 et grâce à cela, nous avons installé des poubelles organiques dans chaque classe. Lors des opérations de tri avec les enfants, nous valorisons donc les déchets organiques, y compris au réfectoire.»
Le projet de l’école est de mettre à disposition des élèves quatre bacs à compost. La récupération des restes des repas et des déchets organiques en classe servira à les alimenter.
« Le compost viendra enrichir le sol des 13 carrés potagers installés dans le jardin de l’école ; il y en a 1 par classe », poursuit Céline Lobin « Chaque carré potager appartient à une classe et les élèves y cultivent ce qu’ils veulent. Leur récolte leur sert ensuite en classe où ils réalisent des recettes avec leurs enseignants.»
Des repas gratuits dont les restes servent à enrichir d’autres repas …
Voilà un enchaînement on ne peut plus sensé et cohérent qui en plus de sensibiliser les élèves à l’écologie, leur apporte aussi le bénéfice d’une alimentation bonne pour leur santé et la planète !
Prochaine étape… La création du jardin sensoriel. Mais ça c’est encore une autre histoire !