L’écoteam « Delta » vient de débuter ses travaux !
Vous en avez sûrement déjà entendu parler : mais une Ecoteam, c’est quoi ? Simon Deffet, l’un des gestionnaires de ce projet, vous en dit plus.
MIH Express : Qu’est-ce qu’une écoteam ?
Simon Deffet : « Un groupe de personnes volontaires basées sur un même site de travail. Ce n’est pas leur métier mais ils vont essayer que le lieu soit plus durable, plus accueillant. Les agents gèrent des petits projets ou font de la sensibilisation. Je dis bien petits car les Ecoteams n’ont généralement pas énormément de budget. Elles ont, pour but, de promouvoir des gestes et des comportements écoresponsables. »
MIH Express : Depuis combien de temps ce projet est-il lancé ?
S.D : « Depuis quelques années, nous les avons lancées dans certaines institutions provinciales. La dernière se trouve sur le site du Delta. Le groupe de travail a été créé et il y a deux semaines, notre première réunion a eu lieu. 12 membres, dont moi, composent cette équipe : tout le monde est très motivé et investi. Quand ce sont des écoteams qui ont lieu sur d’autres institutions, je m’occupe généralement de la création et de la mise en place. Dans un second temps, je suis là en soutien. Plus l’équipe avance, plus je les laisse faire. Pour celle du Delta, je resterai présent car c’est mon lieu de travail. »
MIH Express : Comment les personnes peuvent-elles s’inscrire ?
S.D : « L’étape d’inscription est malheureusement terminée. Quand les personnes s’inscrivent, nous demandons qu’elles s’engagent minimum un an. Le mieux, c’est que l’équipe soit composée d’au moins huit personnes. Si c’est moins, alors, nous relançons de nouvelles inscriptions. »
MIH Express : D’autres agents, qui ne sont pas forcément inscrits, peuvent tout de même participer ?
S.D : « L’écoteam se charge de la mise en place des projets. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’autres personnes qui travaillent à côté. Par exemple, si nous développons un projet sur l’alimentation, le Mess peut être dans le coup. Cela étant, l’équipe organise des évènements qui permettent de regrouper un maximum d’agents. »
MIH Express : Que sont ces évènements ?
S.D : « Prochainement, il y aura le « grand nettoyage de printemps ». Pendant une heure, nous ramasserons les déchets. Ensuite, nous organiserons un moment d’échange avec d’autres personnes potentiellement intéressées par l’Ecoteam. »
MIH Express : Comment se passe la programmation de l’Ecoteam ?
S.D : « Une méthodologie globale existe. Elle peut être modelée selon les endroits. Une première réunion a lieu lors la présentation des membres de l’équipe. Ensuite, dans mon équipe du Delta, je vais lancer le scan comportemental. Je demande aux agents qui travaillent sur place de répondre à un questionnaire afin d’identifier les forces et les faiblesses du site. Nous essayons de nous réunir une fois par mois au début puis les réunions sont plus espacées. En gros, nous organisons environs huit réunions par an. Cela dépend aussi de la période et des projets développés. »
MIH Express : Pourquoi ce projet est-il important ?
S.D : « Premièrement, la présence d’une écoteam prouve que les institutions sont attentives au développement durable. L'écoteam communique beaucoup et est souvent visible. Deuxièmement, l’écoteam veille à améliorer l’environnement et l’organisation de travail. Il est important que les agents apprécient leur lieu de travail et l’écoteam peut jouer un rôle. L’écoteam regroupant des agents travaillant dans différents bâtiments et services, elle améliore la cohérence de l’organisation sur le site. Enfin, l’Ecoteam est un relais de communication vers les directions. Les soucis des agents vis-à-vis de l’environnement peuvent plus facilement remonter vers les responsables. Permettre aux agents de pouvoir donner leurs idées et de se sentir écoutés est important pour qu’ils adhèrent aux changements. »
MIH Express : Actuellement, les écoteams se trouvent sur combien de sites ?
S.D : « Il y en a une sur le site d’Havré qui fonctionne très bien. Une autre est installée sur le site d’Initialis. Dans certaines institutions sociales, deux ou trois écoteams ont été conçues. Chaque écoteam a son propre mode de fonctionnement et sa propre dynamique. »